L’onde de choc du Printemps Arabe a continué de pénaliser la Tunisie en 2012 tandis que les îles espagnoles et italiennes ont enregistré des bonds de fréquentation.

Première destination en ventes de forfaits sur le marché français (413 211 pax vendus entre le 1^er novembre 2011 et le 31 octobre 2012 par les TO du Seto), la Tunisie a continué d’être à la peine en 2012. Sur deux ans, l’évolution  est restée largement négative avec un recul de 28%, soit 400 000 touristes français en moins par rapport aux 1 385 293 accueillis en 2010. Le Maroc, fort de sa stabilité politique, a mieux résisté avec 1 770 000 touristes de séjours français en 2012, un nombre équivalent à 2011.

Pour compenser cet énorme manque à gagner, les voyagistes ont cherché, comme en 2011, des destinations de substitution et continué à plébisciter les îles espagnoles et italiennes sachant que la Grèce, plombée par la crise économique, n’était pas au rendez-vous du moins sur sa partie continentale. Les Canaries ont ainsi profité à plein des reports, stocks à l’appui.